Après une tendance progressive durant le premier trimestre, la croissance économique de la France est désormais nulle selon l’Institut National de la statistique (Insee). Les activités économiques n’ont pas décollé et les investissements ont régressé.
La baisse de la consommation des ménages -0,7% contre +0,4% lors du précédent trimestre et la tombée de l’importation (alors que les exportations ont stagné) sont les principales causes de ce chiffre. L’état zéro de la croissance économique traduit un ralentissement de l’activité. Ralentissement que les analystes ont déjà anticipé malgré l’espoir de la Banque de France d’atteindre une évolution de 0,2% du PIB.
A cela s’ajoute la production totale des biens et services. Elle n’a pas suivi le même rythme que celle du premier trimestre (+1,4%). La production est restée stable au cours de ce deuxième trimestre. A part l’industrie agro- alimentaire, tous les secteurs connaissent des mauvais jours.
Le ministre de l’Economie François Baroin n’a pas tardé à se prononcer. Sur RTL, il reconnaît que la croissance égale à zéro au deuxième trimestre est "un peu décevante", parlant d’une "activité convalescente". Le ministre a toutefois exprimé son optimisme "Nous serons en ligne avec les objectifs de croissance de cet exercice" a-t-il dit.
Il prévoit une croissance de 2% pour 2011.