Ce budget 2018, le premier du quinquennat d’Emmanuel Macron, traduit plusieurs de ses promesses de campagne. Il a pour ambition d’ancrer le déficit public sous les 3% du PIB.
Les députés ont adopté jeudi par un ultime vote à main levée le premier budget du quinquennat Macron. Ce vote définitif représente un pas en avant vers la concrétisation de plusieurs promesses de campagne du chef de l’Etat. Il contient par exemple la transformation de l’ISF en impôt sur la seule fortune immobilière (IFI), ou encore la taxe d’habitation pour 80% des ménages. Le budget 2018 vise également à ancrer le déficit public sous les 3% du PIB.
Le dernier mot concernant l’adoption définitive de ce budget revient à l’Assemblée. Le texte a été profondément remanié par le Sénart composé d’une majorité droite. Les Sénateurs ont alors supprimé la majorité de ses mesures phares.
Comme rapporté par France Info, les groupes La République en marche (LREM) et MoDem étaient favorables au texte. Une majorité des Constructifs, issus des rangs des Républicains, s’est abstenue. En revanche, les groupes de gauche et le groupe Les Républicains (LR) s’y sont opposés. Les groupes LR de l’Assemblée et du Sénat ont fait part de leur intention de saisir le Conseil constitutionnel qui devra se prononcer avant le 31 décembre.
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