Alors que le gouvernement misait sur une hausse de 1,4% du Produit intérieur brut (PIB) sur l’ensemble de l’année 2016, celle-ci s’est révélée nettement inférieure, s’établissant à 1,2%. L’économie française est pourtant "dynamique", d’après le ministre des Finances Michel Sapin.
En 2016, la croissance de l’économie française était en deçà des prévisions du gouvernement. En effet, ce dernier misait sur une croissance de 1,4% de Produit intérieur brut (PIB), mais au bout du compte, la hausse n’était que 1,2%. Au quatrième trimestre de l’année écoulée, cette croissance s’est établie à 014%, rappelle l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).
Le ministre des Finances Michel Sapin, dont les propos sont rapportés par Le Monde, a pourtant affirmé que l’économie française témoignait d’une activité "dynamique", et aura permis de faire baisser le taux de chômage tout en réduisant le déficit public. Il y voit un signe d’une reprise qui s’installe durablement et qui "prend de l’ampleur". Le ministre a surtout insisté sur les bons résultats du quatrième trimestre 2016.
En effet, entre octobre et décembre 2016, la croissance du PIB a atteint 0,4%, soit le double de celle du trimestre précédent. La consommation a augmenté de 0,6%, et l’investissement des entreprises de 1,3%. "La confiance des ménages, comme celle des chefs d’entreprise se situe à des niveaux élevés et promet un début d’année 2017 très dynamique, tant en termes d’activité que de créations d’emploi", ajoute Michel Sapin.
En 2016, les dépenses de consommation des ménages, qui contribuent traditionnellement au bon rhytme de l’activité économique, ont augmenté de 1,8 %, après 1,4 % l’année précédente. L’investissement des entreprises, autre moteur indispensable à la croissance, a pour sa part progressé de 4,3 %, soit deux fois plus qu’en 2015.
Selon l’INSEE, la croissance devrait se poursuivre en 2017. L’organisme prévoit une croissance de 0,3%, puis de 0,4%, au cours des deux premiers trimestres de cette année, grâce notamment aux exportations. Le chômage devrait se replier légèrement pour atteindre 9,5% de population active en métropole et 9,8% avec l’outremer.
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