En marge de sa quatrième grande conférence de presse ce jeudi 18 septembre, François Hollande a annoncé que la France se limitera à 50 milliards d’économie. Il a également évoqué que le couple franco-allemand doit être le moteur d’une "Europe à grande vitesse".
Jeudi, lors de son grand oral semestriel à l’Elysée, François Hollande a reconnu que "La France, elle va faire 50 milliards d’économie et ce n’est pas si facile". Toutefois, il a tenu à rassurer les français que "la France, elle ne fera pas davantage, parce que ce serait mettre en cause la croissance".
Dans cette perspective, le président a lancé "de la même manière, la France ne va pas lever des impôts supplémentaires qui risqueraient de casser la reprise et surtout de désespérer les contribuables qui n’en peuvent plus, d’où les mesures que nous nous préparons à prendre".
Faisant allusion aux recommandations de l’Allemagne sur les réformes, le locataire de l’Elysée tient tête à Angela Merkel et a martelé "que l’on ne nous demande pas de faire en cinq ans", "ce que nos amis allemands ont réalisé en plus de dix ans, dans un environnement économique bien plus favorable et sans aucune contrainte de déficit public".
Toutefois, "la France est prête à de nouvelles initiatives, non pas pour détricoter les traités mais pour aller plus loin avec l’Allemagne dans les politiques intégrées comme la transition énergétique, le numérique et les infrastructures", estime le président. Lui d’ajouter que "nous sommes prêts à dire que nous sommes favorables à une Europe à plusieurs vitesses, dont le couple franco-allemand doit être le moteur, notamment sur cette question de la transition énergétique".
D’ores et déjà, François Hollande a fait un clin d’œil au au sommet européen du 24 octobre qui sera une occasion pour la France de "faire valoir une nouvelle fois sa position". Il a alors souligné que le pays "ne demande pas de traitement à part, en disant : ’parce que nous sommes un grand pays, nous devons nous exonérer d’un certain nombre de nos disciplines’". "la France, elle parle dans l’intérêt de l’Europe",estime-t-il