Comme tous les ans, le 1er juillet apporte son lot de bons et mauvais changements sur la consommation notamment le chômage, les factures et assurances ...
Assurance-chômage
Les nouvelles règles prévoient une modification du régime des intermittents, les salariés touchant d’importantes indemnités de départ supra-légales sont mis à contribution, par exemple en cas de rupture conventionnelle. Le délai d’attente de 75 jours pour le paiement des allocations passent ainsi à 180 jours.
Les salariés de plus de 65 ans sont désormais assujettis à l’Unédic. La convention met en place le système de « droits rechargeables » dont la mise en œuvre effective est attendue pour le 1er octobre. Ce dispositif permettra aux 2,2 millions de chômeurs indemnisés de bénéficier d’un système d’indemnisation plus favorable.
Indemnité chômage
L’allocation chômage sera revalorisée pour les deux tiers (65%) des chômeurs indemnisés, soit environ 1,5 million de personnes. L’allocation minimale et la partie fixe de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) seront revalorisées de 0,7%.
Temps partiels
La durée minimale de travail passe à 24 heures par semaine, sauf dérogations (étudiants de moins de 26 ans, employés de particuliers, intérimaires...), accord de branche ou demande explicite du salarié.
Vignette sur les médicaments
Il n’y aura plus de vignette sur les boîtes de médicaments. Etablis par les pharmaciens, le prix et le taux de prise en charge par l’assurance maladie seront désormais affichés au dos de l’ordonnance.
Par ailleurs, les feuilles de soins seront dorénavant transmises de manière informatisée à la Sécu. Le gouvernement a annoncé que "Les patients munis d’une prescription retrouveront les données sur le prix et le remboursement lorsque le pharmacien scannera le code de traçabilité. Ces informations figureront aussi sur la facture imprimée par la pharmacie au verso de l’ordonnance".
Téléphonie
Les coûts d’itinérance (roaming) appliqués par les opérateurs pour l’utilisation de l’Internet mobile sur un smartphone ou une tablette dans un autre pays européen sont divisés par plus de deux. Le téléchargement de données ou la navigation sur Internet seront facturés 20 centimes d’euros par mégabit, contre 45 centimes auparavant (hors taxe).
Permis de conduire
Dans le cadre de la réforme du permis de conduire, très critiquée par les inspecteurs qui crient à la « privatisation » de l’examen, on annonce le recours à des retraités de la police et de la gendarmerie pour surveiller les examens du code. Une mesure applicable à partir du 1er juillet. En 2015, pour permettre aux inspecteurs de se concentrer sur l’examen de conduite, un prestataire agréé par l’État surveillera l’examen du code.