Jean-Louis Borloo, président du Parti radical, a affirmé dimanche qu’il allait "réfléchir" après l’examen du Grenelle sur la nécessité de "réunir une famille politique" pour défendre à la présidentielle de 2012 les valeurs du développement durable et de la solidarité.
PARIS (AFP) - Jean-Louis Borloo, président du Parti radical, a affirmé dimanche qu’il allait "réfléchir" après l’examen du Grenelle sur la nécessité de "réunir une famille politique" pour défendre à la présidentielle de 2012 les valeurs du développement durable et de la solidarité.
"Au 21ème siècle, il va falloir qu’on porte des valeurs assez différentes de celles du 20ème siècle, (...) entre nous, à l’égard des pays les plus vulnérables", a déclaré le ministre de l’Ecologie sur Canal+ alors qu’on lui demandait si sa famille politique présenterait un candidat en 2012.
"Je suis vraiment convaincu que le développement durable, la solidarité, la justice, et l’Afrique, notre Eldorado (...) il faut porter ça", a-t-il ajouté, en jugeant que l’Europe était "un peu essoufflée".
"Est-ce que pour ça il faut réunir des gens, ça s’appelle une famille politique, écologiste, (...) centriste ?" (...) "peut-être, je vais y réfléchir", a-t-il poursuivi.
Se qualifiant de "garçon séquentiel", le ministre de l’Ecologie compte "terminer le Grenelle" puis "regarder ça très sérieusement après".
Deux ans avant la présidentielle, M. Borloo, possible joker de Nicolas Sarkozy pour séduire l’électorat centriste en 2012, avait déjà laissé planer le doute récemment sur une possible candidature de premier tour, son accession à Matignon, voire son éventuel retrait de la vie politique.