Le ministre de la Défense Hervé Morin a affirmé mercredi que c’était au Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) "de voir ce qu’il faut faire" après l’échec de la 3e phase de recherches des boîtes noires du vol AF447 Rio-Paris qui s’est abîmé dans l’Atlantique il y a un an.
PARIS (AFP) - Le ministre de la Défense Hervé Morin a affirmé mercredi que c’était au Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) "de voir ce qu’il faut faire" après l’échec de la 3e phase de recherches des boîtes noires du vol AF447 Rio-Paris qui s’est abîmé dans l’Atlantique il y a un an.
"C’est au BEA de voir ce qu’il faut faire", a déclaré le ministre sur Canal+.
Evoquant "la douleur des familles" des victimes, qui réclament le lancement d’une nouvelle phase de recherches, il a toutefois souligné que "les signaux" des boîtes noires de l’appareil avaient "été identifiés au moment où celles-ci émettaient", ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, "donc ça rend tout de même difficile le fait de (les) retrouver".
L’espace localisé est "de plusieurs km 2, c’est en profondeur, sur un terrain extrêmement escarpé, tout cela n’est pas si simple", a-t-il poursuivi.
Hervé Morin a rappelé avoir transmis au BEA les informations que lui avaient transmises le président de Thales Luc Vigneron et le chef d’état major de la marine lorsque "de nouveaux procédés liés à de nouvelles technologies" ont permis de "retraiter l’ensemble des enregistrements du sous-marin qui avait été sur zone au moment de l’accident".
"On a donné une information à partir de technologies nouvelles qui nous semblaient relativement fiables", a-t-il expliqué.
La 3e phase de recherches des boîtes noires du vol AF447 s’est achevée lundi sur un échec et les enquêteurs n’ont pas encore décidé si une nouvelle opération en mer allait être engagée, a annoncé mardi le BEA, en charge de l’enquête technique.
Selon lui, en l’absence des boîtes noires, "il sera difficile" de trouver les raisons exactes de la catastrophe qui a fait 228 morts.