L’étudiant algérien Sid Ahmed Ghlam disposait d’un téléphone portable dans sa cellule et y cachait également des documents sur des djihadistes partis pour la Syrie. Ces derniers seraient impliqués dans les attentats à Paris de novembre.
Soupçonné d’avoir planifié en avril 2015 un attentat contre une église de Villejuif et d’être lié au meurtre d’Aurélie Châtelain, ce jihadiste a été placé à l’isolement dans la maison d’arrêt de Fresnes.
Selon le Figaro, 2 puces téléphoniques ont été découvertes dans sa cellule. Ces découvertes ont permis aux enquêteurs de relever que Sid Ahmed Ghlam a passé plusieurs appels depuis la prison, pendant 6 mois. S’il a commencé à téléphoner en juillet 2015, les appels auraient soudainement cessé le 13 novembre, jour des attentats à Paris, qui ont meurtri les Français. Pour le moment, les autorités ignorent comment ce jihadiste a fait pour obtenir le téléphone portable.
Par ailleurs, les enquêteurs ont également trouvé des documents relatifs aux attentats du 13 novembre dans sa cellule. En effet, il avait des documents sur des profils de djihadistes partis pour la Syrie. Bon nombre de ces profils seraient même impliqués dans les attentats à Paris.
Pour avoir possédé ces objets en prison, Sid Ahmed Ghlam pourrait être poursuivi en correctionnelle pour détention de matériel interdit en prison, estime http://tempsreel.nouvelobs.com, citant Le Figaro.