Le porte-parole du gouvernement est intervenu ce matin sur Europe1 à propos de l’intervention télévisée de Nicolas Sarkozy. Stéphane Le Foll a rejoint l’avis de François Hollande.
Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement a réagi à l’intervention de Nicolas Sarkozy sur Europe1 jeudi matin où il était l’invité. Il a fustigé l’ancien président de la République France qui a évoqué un complot contre sa personne quant celui-ci a dénoncé "une instrumentalisation politique de la justice". Stéphane Le Foll rejoint donc la position de François Hollande, Manuel Valls et de Christiane Taubira.
Selon Stéphane Le Foll, "la stratégie de l’ancien président était bien connue. Nicolas Sarkozy a joué la contre-attaque, il a porté des accusations". En ce qui concerne la poursuite de l’évolution de l’affaire, il a affirmé qu’"il y a une procédure judiciaire, elle doit aller au bout pour que les choses soient claires". Le porte-parole du gouvernement, à l’instar du président Hollande a rappelé les principes d’indépendance de la justice et de la présomption d’innocence : "La justice est indépendante, il n’y a aucune intervention. Certains ont du mal à l’imaginer mais c’est le cas", a affirmé Stéphane Le Foll.
Le journaliste Jean-Pierre Elkabbach a, quant à lui, partagé les anecdotes partagées par l’ancien chef de l’Etat lors de la préparation de son interview exclusive de mercredi. Nicolas Sarkozy a, selon lui, donné son accord vers 13h. L’ancien président a raconté qu’il est resté coincé dans un ascenseur de Nanterre, pendant 25 minutes, entre huit policiers et ils ont dû attendre les secours des pompiers car les ascenseurs ne fonctionnent pas à Nanterre.