Au micro d’Europe1 ce lundi, Bob Sinclar a fait part de ses inquiétudes pour le monde artistique en général et pas seulement pour les discothèques.
La crise sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus a paralysé de nombreux secteurs y compris le monde de la nuit. Invité d’Europe1 ce lundi, le DJ Bob Sinclar déplore le peu de considération accordée aux acteurs de ce secteur. Fermées depuis le 14 mars 2020, les discothèques n’ont pas encore rouvert leurs portes. "On n’est absolument pas considérés, je n’ai pas entendu prononcer le mot ’DJ’ une seule fois depuis un an. C’est comme si on n’existait pas", a-t-il lâché. Mais le DJ s’inquiète pour le monde artistique en général et pas uniquement pour les discothèques.
Bob Sinclar est toutefois confiant sur le retour du public dans les discothèques et les festivals après la crise. Après de longs mois plongés dans l’inquiétude et la souffrance, "les gens auront envie de danser" au moment où tout sera rouvert, a-t-il déclaré en ajoutant qu’il était un peu dépité. Mais avec les nouvelles mesures de restriction notamment la mise en place d’un couvre-feu à 18 heures, la date de reprise de leur activité demeure très incertaine.
Malgré les restrictions imposées par le confinement, Bob Sinclar n’a pas chômé durant la première période. Depuis son appartement parisien, il a organisé des booms virtuels tous les soirs pendant 55 jours pour des millions de personnes. "Heureusement qu’il y avait des DJ, des musiciens et des comédiens pendant les confinements pour soutenir tout le monde", a-t-il reconnu aujourd’hui.
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