Marine Le Pen en campagne pour les élections européennes est arrivée à La Réunion ce mercredi 17 avril au matin. En visite sur l’île pour une durée de 3 jours, la candidate du Rassemblement National était l’invitée du JT de 19h.
Le compte à rebours a commencé puisque les élections européennes auront lieu dans moins de 2 mois. Selon les sondages, le rassemblement national arrive en tête. Pourtant en 2019, La Réunion présentait un taux d’abstention de 70%. "L’abstention est l’adversaire de tout le monde et particulièrement ces élections là car on est à la croisée des chemins, les Français peuvent défendre la nation."
Concernant les personnalités Réunionnaises présentes sur cette liste et en positions éligibles, la Présidente du Rassemblement National l’annonce exclusivement sur le plateau d’Antenne Réunion. "Marie-Luce Brasier sera la représentante de la Réunion, Jordan Bardella lui a confié cette place extrêmement haute dans la liste".
Concernant ce dernier d’ailleurs "Nous avons créé une sorte de duo et il sera mon Premier ministre si jamais je venais à remporter l’élection présidentielle de 2027."
La question de l’Octroi de mer a toute sa place dans les débats puisque les députés européens seront amenés à s’exprimer sur une potentielle réforme. "Depuis très longtemps je dis qu’il faut une réforme et qu’il faut le supprimer. Les communes et collectivités doivent être financées comme en hexagone : une dotation globale. Il n’y a pas de raisons que les Réunionnais soient taxés sur l’octroi de mer en plus des autres impositions. Toutefois, il doit être maintenu sur les produits importés qui entrent en concurrence avec les produits locaux".
Suite à sa visite à La Réunion, Marine Le Pen se rendra à Mayotte. Concernant l’opération "Mayotte place nette" débutée ce mardi 16 avril et la suppression du droit du sol annoncée par Gérald Darmanin, Marine Le Pen n’est pas convaincue. "Ces annonces ressemblent plus à de la communication que de la politique. Mayotte est en position dramatique et touchera, s’il ne touche déjà La Réunion. Il faut faire un bras de fer avec les Comores."