Des Maires d’Outre-Mer sont montés au créneau pour dénoncer la journée qui leur est dédiée en amont du Congrès de l’Association des maires de France (AMF). Ils réclament une plus grande intégration pour plus de visibilité.
Le congrès de l’Association des Maires de France se tient chaque année à cette période, Porte de Versailles. Cette édition 2011 est marquée par le mouvement de protestation de plusieurs Maires d’Outer-Mer qui se plaignent d’être écartés de leurs homologues métropolitains.
Depuis plus d’une vingtaine d’années en effet, une Journée des maires d’outre-mer, organisée traditionnellement à l’Hôtel de Ville de Paris précèdent le Congrès national.
Sur les 36 000 communes que compte la France, 255 d’entre elles-sont des communes ultra-marines. Pour les Magistrats qui gèrent ces communes, l’organisation de cette journée revient à dissocier les Maires de métropole et les Maires d’Outre-Mer. Une situation qui a assez duré selon trois présidents des associations départementales des Maires d’Outre-Mer.
Les Maires des communes de la Guyane, de la Martinique et de la Guadeloupe ont fait part de leur doléance au président de l’AMF. Ils revendiquent le droit d’être intégrés au Congrès National, pour mieux défendre les intérêts des Ultra-marins renforcer les liens avec les communes métropolitaines.
Eric Pareydt est chargé du volet Outre-Mer à l’Association des Maires de France. Interrogé sur le sujet, il a déclaré que l’intégration des Maires d’Outre-Mer serait facilitée dès la prochaine édition. Si plusieurs Maires réclament une plus grande visibilité, d’autres comme le Maire PS de la Plaine-des-Palmistes Jean-Luc Saint-Lambert estime que c’est aux Maires des communes ultra-marines de s’investir davantage.