Chef du service académique de l’information et de l’orientation de l’Académie de La Réunion, Mario Lefebvre est l’invité du 12h30 d’Antenne Réunion pour parler du Parcoursup.
Cette année, les admissions post-bac sont remplacées par le dispositif Parcoursup. Pour en parler, Mario Lefebvre, chef du service académique de l’information et de l’orientation de l’Académie de La Réunion est sur le plateau d’Antenne Réunion.
Le Parcoursup, un nouveau modèle plus simple pour les lycéens selon Mario Lefebvre. "Le portail n’est pas plus contraignant. Il est plus simple, lisible, accessible. Selon les premiers retours, l’ergonomie du portail actuel correspond bien aux attentes de simplification et d’accès direct. On verra au fur et à mesure de l’année, comment les usagers, les lycéens et les parents s’approprient ce nouvel outil."
"Nous sommes au début, le portail a été ouvert le 15 janvier. Depuis lundi, les élèves, s’ils le souhaitent, peuvent commencer à formuler leurs voeux. Les plus inquiets peuvent voir comment la procédure s’installe. Un conseil que l’on peut donner c’est de ne pas se précipiter, ni s’y prendre au dernier moment pour formuler ses voeux."
Le chef du service académique de l’information et de l’orientation de l’Académie de La Réunion donne des pistes pour augmenter ses chances d’être pris dans la prépa souhaitée.
"Le processus dans l’enseignement supérieur concerne l’ensemble des formations post-bac : classe préparatoire, BTS, DUT, formation universitaire. Si on veut avoir des chances d’être admis, le parcours se fait déjà en Première, il y a déjà des formations sélectives. En plus des résultats scolaires, la motivation de l’élaboration du choix est importante. Au moment de la constitution du dossier, on demande pour chaque voeu de formuler sa motivation, son projet, ses objectifs."
Entre partir dans une "grande prépa" parisienne ou choisir une prépa un peu moins bonne mais plus proche de chez soi : pour Mario Lefebvre, c’est un choix qui doit se faire en concertation.
"Chaque cas est particulier. Tous les ans nous avons environ 10 000 bacheliers, 1 500 partent en Métropole. Il y a des stratégies différentes, c’est un choix qui doit se faire en dialogue avec les familles et les enseignants. Nous avons ici des classes préparatoires d’excellente facture."