Une étude qui sera présentée au Forum économique mondial à Davos révèle que les limites de notre planète ont été dépassées. Tous les voyants sont au rouge.
Que ce soit les températures, la biodiversité, la pollution des sols, tous les signaux sont inquiétants, commente le site 20minutes.fr aujourd’hui. Des chercheurs internationaux dressent un constat alarmant dans une mise à jour d’une étude parue en 2009 et publiée par Nature.
Le seuil des +2°C d’augmentation de la température moyenne planétaire, que les climatologues estimaient être la limite au-delà de laquelle les phénomènes climatiques pourraient devenir totalement erratiques, semble bien devoir être dépassée.
Dans l’étude, les chercheurs notent que la concentration en particules de dioxyde de carbone dans l’atmosphère a dépassé les 350ppm (parties par million) et se situe aujourd’hui aux environs de 400 ppm, ce qui laisse augurer "une augmentation du risque d’effets dommageables dans certaines régions, comme ce que l’on peut par exemple observer avec les canicules et les sécheresses en Australie". Au-delà de 450ppm, c’est toute la planète qui serait touchée.
On ne connaît pas le nombre exact d’espèces animales et végétales qui s’éteignent chaque année, mais les scientifiques sont désormais sûrs que la limite de 10 espèces disparues par an sur environ un million, considérée comme sans impact pour l’équilibre global des écosystèmes, est largement dépassée. L’érosion actuelle des espèces serait dix à cent fois supérieure