L’Etat islamique connait une évolution de ses positions ces derniers jours, notamment en Syrie et Irak.
RTL rapporte que des hommes du groupe extrémiste Etat islamique en Libye ont revendiqué l’attaque menée mardi contre un luxueux hôtel de Tripoli, le Corinthia. Des coups de feu ont été entendus dans l’hôtel pris d’assaut. On fait état de trois morts tandis que le nombre de blessés n’est pas encore connu.
Sur Twitter, la branche de l’EI à Tripoli a annoncé que ses combattants avaient pris d’assaut l’hôtel, reputé accueillir des diplomates et des dirigeants libyens.
Selon des sources de sécurité locale, quatre hommes armés ont fait exploser une voiture piégée avant d’entrer dans l’hôtel Corinthia, abattant un garde de sécurité posté devant le bâtiment.
L’autre dernier "fait d’arme" de l’EI : l’exécution de l’otage japonais Haruna Yukawa, annoncé le dimanche 25 janvier, survenant le lendemain de la diffusion d’une vidéo annonçant sa mort. Le deuxième otage japonais, Kenji Goto, lui, appelle dans un message radio ses concitoyens à faire pression sur leur gouvernement pour aboutir à la libération de Sajida al-Rishawi, qui est une kamikaze irakienne détenue dans les prisons jordaniennes.
Par contre à Kobané, l’EI a quitté la ville. Cette localité était devenue un symbole de la résistance face à l’avancée de ce groupe islamiste. Au plus fort moment critique, les Etats-Unis ont largué des armes et munitions aux combattants kurdes de la place, menacés de se faire débordés par les hommes de Daesh.
De scènes de liesse ont été observées lundi dans les régions kurdes syriennes après cet évènement. Le même jour, un responsable militaire en Irak annonçait que dans la province de Diyala, dans l’est du pays, les djihadistes de l’EI ont également décampé.