Face à la recrudescence du coronavirus aux Etats-Unis, Google a annoncé que le retour obligatoire des employés dans ses bureaux de Mountain View, est repoussé en septembre 2021.
Le géant Américain Google a indiqué, lundi 14 décembre, que le retour obligatoire de ses employés au bureau est repoussé en septembre 2021.
Comme le rappelle le journal Le Figaro, la firme fait partie des premières sociétés à opter pour le télétravail dès le début de la pandémie de la Covid-19, en mars. Afin de limiter les risques de contagion, elle a repoussé à plusieurs reprises, ce retour au bureau.
Outre cette décision, l’entreprise a aussi indiqué qu’elle laissera probablement à ses employés, la possibilité de continuer à travailler partiellement depuis leur domicile. Effectivement, dans un courrier, adressé aux salariés, dimanche soir, le patron de la maison mère de Google, Alphabet, a signifié l’idée d’une "semaine de travail flexible". Ce concept permet aux employés de venir au bureau trois jours par semaine afin de "collaborer" avec le reste des équipes, puis ils pourront rester chez eux les deux autres jours.
Sundar Pichai, PDG d’Alphabet a apporté plus de précisions, dans le document, dévoilé par New York Times et dont le contenu a été confirmé par Google. "Aucune entreprise de notre ampleur n’a jamais créé un modèle de travail entièrement hybride, bien que quelques-unes commencent à le tester, il sera donc intéressant d’essayer", a-t-il écrit. Il n’a toutefois pas indiqué si les employés doivent se faire vacciner avant d’être autorisés à revenir au bureau.
Plusieurs dirigeants d’entreprises sont en train d’envisager leur organisation après la pandémie du coronavirus. Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a confié que la moitié de ses employés pourraient faire du télétravail, de façon permanente, d’ici cinq à dix ans. Pareillement pour Twitter qui a révélé, il y a quelques mois, la probabilité d’autoriser certains de ses salariés à travailler depuis leur domicile de façon permanente.
> A lire aussi : "La vie sociale avec les collègues" : raison principale de venir au bureau pour les salariés parisiens