Dans tous les bureaux de vote, le rituel est le même : il est impératif de présenter un justificatif d’identité avec une photo et être inscrit sur les listes électorales pour glisser son bulletin de vote dans l’urne.
Dans chaque bureau de vote, les rôles sont bien définis : président (e)s, assesseurs et délégués désignés, et un ou une secrétaire. La première étape réside dans le faire de vérifier les listes de contrôles. Afin de votre : il suffit d’être inscrit sur les listes électorales et de se présenter muni d’une pièce d’identité.
Une fois les vérifications assurés, les électeurs se munissent d’une enveloppe et de tous les bulletins affiliés à chaque liste avant d’entrer dans les isoloirs pour faire leur choix. Les votants doivent ensuite signer la liste d’émargement. Rien n’est laissé au hasard.
Les Régionales 2010 seront les dernières du genre en raison du projet de réforme territoriale. Comme pour tout scrutin de liste, une parité stricte est respectée sur chaque liste : un homme-une femme, ou une femme-un homme.Le mode de scrutin est mi-proportionnel, mi-majoritaire, ce qui assure aux régions une gouvernance stable et une opposition représentée équitablement.
Au premier tour, il faut que l’un des camps recueille plus de 50 % des suffrages pour gagner l’élection. Il remporte alors d’office un quart des sièges à pourvoir. Les sièges qui restent sont répartis entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5 % des voix.
Si personne n’a la majorité absolue au premier tour (ce devrait être le cas partout dimanche) on procède à un second tour. Seules les listes ayant obtenu 10 % des suffrages peuvent se maintenir. Les listes ayant obtenu entre 5 % et 10 % peuvent fusionner avec les listes ayant obtenu plus de 10 %. La répartition se fait de la même manière : même chose, 25 % des sièges pour la liste arrivée en tête, le reste réparti entre toutes les listes en course.