Ces lits ont surpris les participants aux JO à leur arrivée au village olympique, à Tokyo. Des sportifs se sont amusés à démontrer leur solidité.
Les lits sur lesquels dorment les athlètes des JO au village olympique, à Tokyo, sont faits ont carton. Des rumeurs relayées par certains tabloïds, comme le New York Post, les décrivaient comme des couchages "anti-sexe" car ils ne supporteraient pas le poids de deux personnes. L’information est rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux.
La société Airweave avait affirmé, en janvier 2020, que les lits pour les chambres des athlètes lors des Jeux olympiques seraient fabriqués en carton écologique et recyclable. Elle a souligné que ces lits ont été conçus pour supporter jusqu’à 200 kilos. "Nous avons mené des expériences… ils devraient être assez solides pour supporter la charge", selon un porte-parole de l’entreprise, cité par les médias.
Habitués par des lits spacieux et confortables, les sportifs ont été surpris. Pour vérifier la solidité de ces lits en carton, certains n’ont pas hésité à les tester. Le gymnaste irlandais R. McClenaghan a sauté à plusieurs reprises sur le sien. "Les lits sont supposés être ’anti-sexe’, oui ils sont faits en carton, ils devraient se briser au moindre mouvement brutal, dit-on. C’est faux, c’est une ’fake news’", a-t-il ensuite commenté sur Twitter.
“Anti-sex” beds at the Olympics pic.twitter.com/2jnFm6mKcB
— Rhys Mcclenaghan (@McClenaghanRhys) July 18, 2021
L’ailier de l’équipe de France de basket, N. Batum, ne s’est pas du tout inquiété. " Je pense qu’il y a quand même un certain confort et une certaine résistance pour mettre les athlètes dans les meilleures conditions", a-t-il estimé, selon RMC Sport. Dans le contexte sanitaire actuel, le coureur américain P. Chelimo pense que ces lits ont été faits pour limiter les contacts. Les organisateurs auraient demandé de réduire les interactions non-indispensables avec les autres personnes, selon les médias.