La France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la République islamique tentent depuis quelques jours de sauver l’Accord sur le nucléaire menacé depuis le retrait des Etats-Unis en mai 2018.
Téhéran accepte de revenir dans l’Accord sur le nucléaire, mais impose ses conditions. L’Iran se conformera aux engagements à condition de bénéficier d’une ligne de crédit de 15 milliards de dollars (13,6 milliards d’euros), a déclaré mercredi 4 septembre le vice-ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi, cité par l’agence officielle Irna et d’autres médias iraniens. Ce montant est l’équivalent de près d’un tiers des exportations iraniennes d’hydrocarbure en 2017. Une source diplomatique française a souligné que des ventes futures de pétrole permettraient de rembourser les fonds avancés.
Depuis quelques jours, la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne ainsi que la République islamique se concertent afin de trouver les moyens pour sauver cet accord. En effet, celui-ci a été menacé depuis mai 2018 où les Etats-Unis s’en sont retirés unilatéralement avant de rétablir de nombreuses sanctions économiques contre l’Iran. De son côté, Téhéran s’est désengagé de certaines de ses promesses formulées à Vienne et menace de se délier davantage de l’accord à partir du 7 septembre.
L’Iran "reviendra à l’application complète [de l’accord] seulement s’il est capable de vendre son pétrole et de profiter sans entrave de l’argent de ces ventes", a déclaré Abbas Araghchi sur le récit de France info. Il a ajouté que "la proposition de la France va dans ce sens", en rappelant une initiative diplomatique poussée par Emmanuel Macron pour éviter la désintégration totale de l’accord de Vienne.
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