Raphaël Glucksmann est arrivé à la Réunion ce vendredi matin dans le cadre des élections européennes. Octroi de mer, Mayotte, réseaux sociaux. Retrouvez l’interview de la tête de liste PS et Place Publique, invité du JT de 19h.
Une semaine au rythme des campagnes politiques en vue des élections européennes. Ce vendredi 19 avril, Antenne Réunion recevait sur son plateau Raphaël Glucksmann, tête de liste PS et Place Publique.
Les sondages semblent plus favorables qu’en 2019 "une dynamique s’est enclenchée pour l’Europe, elle se veut plus protectrice. Je suis venu à La Réunion pour parler de l’Europe et de toutes les choses bien qu’elle fait, même si on peut faire encore mieux" indique le candidat aux élections européennes.
Parmi les thématiques abordées, le logement. "Il est au coeur de notre projet. Il faut un Plan Marshall pour le logement. On fait face à une explosion des prix, une attente interminable pour les logements sociaux c’est pourquoi l’UE doit s’emparer du problème et répondre à cette demande".
Raphaël Glucksmann mène un autre combat au sein de la Comission européenne. "Il faut expliquer aux autres pays, par le biais du Parlement et de la Comission et défendre le statut des Régions Ultra Périphériques. On aimerait créer une agence ici sur l’île de La Réunion pour permettre à l’Union européenne de rayonner".
Concernant l’octroi de mer, la réponse est claire. "Je suis contre une suppression nette. Je suis pour une réforme mais, il faut se poser les bonnes questions. La vie chère n’est pas seulement l’octroi mais les marges appliquées sur les prix. C’est contre cela qu’il faut se battre, ceux qui tirent les prix vers le haut".
Enfin pour terminer, la question de Mayotte est abordée. "On a déjà essayé de réformer le droit du sol et il n’y a pas eu de grands résultats. Les entrées clandestines ne s’arrêteront pas. L’enjeu est de ne pas abandonner les Mahorais. Pour cela, l’UE doit s’investir et régler le problème aux Comores".
"Les gens vont aller voter en accord avec eux même. Je leur offre une élection heureuse" conclut Raphaël Glucksmann.