Vous ne le savez peut-être pas mais vous êtes en en droit de réclamer toutes les pièces changées de votre véhicule par votre garagiste. Une pratique qui n’est pas d’usage chez tous les professionnels et qui pourtant permet de se protéger des arnaques.
Pneus, freins... Toutes les pièces automobiles changées par le garagiste peuvent être réclamés par l’automobiliste. Le seul moyen de se protéger en cas de litige. Sandra Douceré vous explique comment.
Un jeune homme est persuadé d’avoir été roulé par son garagiste. Dans son témoignage, il explique avoir laissé sa moto dans un garage pour remise en état. Au final, il se retrouve avec plus de choses à changer… et une facture plus conséquente.
Mois de 48 heures après ces réparations, il tombe en panne. "Juste avant tous ces problèmes là, la moto marchait bien, et par magie comme ça ils inventent des problèmes. On ne peut pas vérifier le travail qui a été fait sur un véhicule qu’on emmène chez un garagiste."
La première chose à faire est dans demander ses pièces à son garagiste. Dans le cas où le garagiste refuse de donner la pièce, il faut faire appel aux forces de l’ordre. "Le client est seul propriétaire des pièces, sauf échange standard et réparation réalisée dans le cadre d’une garantie", explique Anaïs Valière inspectrice à la DIECCTE.
Pièces détachées : les automobilistes peuvent les réclamer
Récupérer les pièces détachées est le seul moyen de prouver que la pièce n’a pas été changée en cas de conflit. "L’intérêt de pouvoir récupérer les pièces usagées de son véhicule c’est que cela peut servir à titre de preuve dans le cadre d’un litige, si le client a des doutes sur la réalisation effective et l’utilité de la réparation", rajoute-t-elle.
Il existe plusieurs recours pour les consommateurs qui s’estiment victime d’une arnaque de ce type. "Si le consommateur a vraiment un doute et qu’il n’y a pas de solution à l’amiable avec le professionnel, il faudra passer par une expertise. L’expert intervient et détermine la responsabilité du garagiste", indique Anaïs Valière.
Il est possible de se rapprocher des services de la répression des fraudes. Mais l’on peut aussi porter plainte pour tromperie dans un commissariat, ou même auprès du procureur de la république
Autre option, vérifiez si vous bénéficiez d’une assurance protection juridique : elle peut prendre en charge les réparations.