Nous en mangeons 10 fois plus qu’en métropole, pourtant le riz est quasi-exclusivement importé à la Réunion. Il y a quelques années des producteurs locaux ont tenté de se lancer dans cette activité.
Daniel Bègue est l’un des Réunionnais à s’être lancé dans l’aventure de produire du riz péï. Il était l’invité du journal d’Antenne Réunion.
"Produire du riz à La Réunion avec des rendements conséquents c’est tout à fait possible. Le riz est une céréale comme une autre qui pousse en plein champ", explique le producteur.
Une technique de culture découverte par un ingénieur à Madagascar, repris de l’étude d’un japonais qui démontrais que le rendement du riz est supérieur lorsqu’il est cultivé en plein champ.
Daniel Bègue possède une production à Sainte-Anne. Même s’il s’agit d’une petite surface, il obtient un rendement très satisfaisant. "Sur celui qu’on a planté en 2016 on a un rendement de 12 tonnes de riz non décortiqué. Un riz sans produits chimiques."
Selon lui, il est tout à fait envisageable de produire du riz sur notre île et de développer cette culture à grande échelle. "Selon la variété du riz le cycle est de 90 à 170 jours."
"Ici, avec la pluviométrie c’est possible. Le riz demande de l’humidité dans le sol et après ça pousse comme le maïs ou le blé", explique-t-il. Le seul ennui se sont les oiseaux.
Daniel Bègue estime que si à La Réunion on importe plus de riz qu’on ne le produit c’est à cause de la politique agricole. "Avant on produisait plus de riz mais à un moment il y a eu une chute du prix du riz et cela a découragé les planteurs."