Capture d'écran 20 Minutes
Le comité de sécurité des transports indonésien a fait une révélation lundi quant à l’avancement de l’enquête sur le crash de l’avion Lion air. Les recherches des corps et des débris de l’appareil se poursuivent.
Douze minutes après avoir quitté Jakarta, l’avion de la compagnie indonésienne Lion Air s’est écrasé en mer de Java. D’après le comité de sécurité des transports indonésien, un indicateur de vitesse de l’appareil a été défectueux sur ses quatre derniers vols. Cette information a été obtenue sur la base des premières données fournies par la boîte noire. Dans la foulée, les secours indonésiens poursuivent les recherches des corps et des débris de l’appareil.
Selon la même source, l’indicateur de vitesse a été réparé sur les trois derniers vos précédents le crash aérien. Mais le problème n’a pas été résolu au cours du dernier vol. "Au total quatre vols ont souffert d’un problème lié à l’indicateur de vitesse", a confié Soerjanto Tjahjono, responsable du comité au cours d’une conférence de presse. D’après ses explications, le pilote a toujours signalé le problème. Le mécanicien le réparait et l’appareil était de nouveau déclaré apte à voler.
Les enquêteurs vont désormais tenter de savoir la cause de la défaillance de l’indicateur de vitesse. Toujours est-il que le responsable n’a pas souligné si le problème avait un impact dans le crash qui a tué 189 personnes. L’une des boîtes noires continue d’être étudiée afin de déterminer les circonstances de l’accident.
De leur côté, les autorités indonésiennes ont annoncé la réalisation d’un "audit spécial" de la compagnie aérienne Lion Air. "Nous allons (…) mener un audit spécial sur la qualification des équipages et la communication du personnel", a déclaré le ministre indonésien des Transports Budi Karya Sumadi sur le récit de 20 Minutes. Il a ajouté qu’il s’agit d’une mesure préventive, car l’accident était une leçon qu’ils ont payée très cher. Les autorités de sécurité aérienne américaine et européenne les aident pour mener cette enquête.
Consultez notre dossier sur le crash aérien.
