Les grévistes se sont rendus devant la préfecture afin de se faire entendre face à la décision de supprimer l’indexation des primes de vie chère pour les agents de la fonction publique hospitalière.
15 h 20 : le sous-préfet de La Réunion vient d’annoncer le maintien de l’indexation des primes de vie chère pour les agents de la fonction publique hospitalière le temps des négociations.
14 h 45 : La délégation est ressortie de la préfecture avec le sentiment d’avoir "été entendue", même s’il n’ont pas encore trouvé de solution.
14 h : Une délégation d’une dizaine de représentants a été reçue par le sous-préfet de La Réunion.
Les grévistes bloquent le Barachois.
13 h : Opération escargot en direction de la préfecture
C’est aux alentours de 13h que les manifestants ont pris la route direction la préfecture de La Réunion.
Les syndicats de santé et les agents hospitaliers manifestent depuis ce matin. Aux alentours de 10h, ils se sont rendus devant les locaux de l’ARS.
Leur revendication : le maintien de l’indexation des primes de vie chère pour les agents de la fonction publique hospitalière.
Une délégation a été reçue ce matin par François Aubry, directeur de l’ARS. Ce dernier a joint directement le ministère de la Santé pour essayer d’apporter des réponses aux grévistes.
Il explique : "Ce qui a été indiqué par les trésoriers des hôpitaux, c’est que la surrémunération de traitement n’est pas menacée, mais l’indexation de certaines primes n’est pas réglementaire. Dans ces conditions ils ont fait savoir aux directeurs d’hôpitaux qu’ils ne pouvaient pas valider les rémunérations portant sur la surindexation des primes."
Ce qu’espèrent maintenant les manifestants, avoir une réponse de la part de la direction des Finances et de Bercy. "La balle est dans le camp de l’administration", expliquait Expédit Lock-Fat, secrétaire général du syndicat CFDT Santé Sociaux au micro d’Antenne Réunion.
Dans le chef-lieu, le blocage du Barachois engendre de nombreux désagréments pour les automobilistes.
Rue de Paris, Boulevard Lancastel, les axes routiers sont totalement embouteillés.