Plongée avec l’équipe de scaphandriers, artisans des travaux sous-marins sur le chantier de la Nouvelle Route du Littoral.
Une petite entreprise locale a un rôle primordial dans la construction de la Nouvelle Route du Littoral. Ocetra est en charge des scaphandriers et des travaux sous-marins.
Le travail de ces artisans est de permettre les poses de piles qui vont soutenir la route. La précision est primordial, tout est calculé au millimètre près.
Ils doivent aussi s’assurer que la Nouvelle Route du Littoral soit mise sur pied dans les bonnes conditions. Les scaphandriers sont munis de caméras et filment l’avancée des travaux.
Bastien Moreau - Directeur Technique d’OCETRA, explique : "Avoir un retour en image à la surface et pouvoir commenter ou apporter l’ensemble des informations à notre client de manière à être opérationnel à l’instant T et qu’on ne remonte pas les informations à la surface et qu’il n’y ait pas une espèce de chaîne d’informations."
Il faut environ 50 heures de travail en mer pour poser une pile de la NRL. Les scaphandrier se relaient et passent chacun en moyenne 2 heures dans l’eau.
Les conditions peuvent parfois rendre le travail difficile. Denis Lescot, chef des opérations hyperbare, précise : "La visibilité, le courant, la houle. On est pas sur des profondeurs très importantes. Mais la visibilité joue beaucoup parce qu’on a des pièces assez lourdes à déplacer. Il faut faire très attention. On a des précisions de l’ordre de 1 centimètre. Il faut aller par précaution et bien contrôler qu’on mette cette pile à la bonne position."
Les scaphandriers ont repris le travail à la rentrée du BTP après le passage de Berguitta. La moitié des piles ont été posées pour l’installation du viaduc.