"La suppression de l’ISF, qui était un impôt absurde, doit aller de pair avec un certain civisme fiscal", a martelé le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin dans un entretien avec Le Journal Du Dimanche.
Dans une interview avec Le JDD, le ministre des Comptes publics a évoqué l’entrée en vigueur du prélèvement à la source à compter du 1er janvier 2019. Avec ce système où les entreprises deviennent collecteurs d’impôts, le ministre affirme la confiance qu’il leur accorde. Il assure toutefois que " l’administration sera vigilante, mais notre rôle est d’accompagner l’entreprise".
En étroite collaboration avec les entreprises, le ministère a, selon Gérald Darmanin, "préparé cette réforme avec beaucoup de méticulosité". Confiant et fier de cette réforme, le ministre a relaté que "L’application du taux de prélèvement à la source a été testée sur 8 millions de bulletins de salaire, sans bug"
Et pour rassurer les contribuables, le ministre a souligné que " pour une raison ou une autre, l’impôt n’est pas acquitté normalement, ce sera sans aucune conséquence pour le particulier".
Le ministre a également rappelé les propos du président de la République annonçant que "le dirigeant d’une entreprise française doit payer ses impôts en France et les grandes entreprises qui y font des profits doivent y payer l’impôt". Sont donc concernés "impérativement" par cette mesure les dirigeants d’entreprises cotées ou dont l’Etat est actionnaire.
Le gouvernement est prêt à prendre " toutes les mesures nécessaires", a assuré Gérald Darmanin. Le ministre explique que "La suppression de l’ISF, qui était un impôt absurde, doit aller de pair avec un certain civisme fiscal".