Hier, plusieurs restaurants de plage ont été détériorés par des manifestants qui réclament l’arrêt de leur activité suite à une décision du tribunal administratif. Au lendemain des saccages, l’heure est au nettoyage. Des plaintes seront déposées, les salarié se disent encore choqués par les gestes et les propos tenus...
Au lendemain des saccages des restaurants de bord de mer à l’Hermitage, les salariés des paillotes se disent encoure sous le choc.
Pour eux, l’heure est au nettoyage et l’objectif est d’enlever les traces des violences commises par les manifestants.
Une enquête est en cours et des plaintes seront déposées suite aux heurts qui ont éclaté hier à l’Hermitage. Les salariés des restaurants de plage se disent marqués par les gestes et les propos tenus par les manifestants.
Interrogés ce lundi matin sur la plage, les riverains espèrent qu’une solution soit trouvée au plus vite.
Les employés de ces établissements déplorent les attaques subies.
"J’ai des salariés qui sont partis en pleurant, j’ai des gens qui sont partis voir les médecins ce matin parce qu’ils étaient pas bien, parce que psychologiquement, ils ont peur de venir travailler. On va faire ce qu’on peut pour reprendre une activité à peu près normale le plus vite possible. On ne cèdera pas à ce type de chantage", explique Olivier Gacon, manager du restaurant La Bobine.
"Hier on était stressé, on était obligé de fermer, on était vraiment sous le choc", déclare une employée.
"On avait des clients, des marmailles, qui ont dû quitter assez rapidement, j’étais un peu scandalisé", lance un exploitant.
"Je comprends le projet, je suis d’accord qu’il faille protéger la plage. Mais je ne suis pas d’accord avec les destructions", affirme une cliente.