Annoncé début février, la loi sur le renseignement est au niveau du parlement. Bruno le Roux ouvre le débat.
Le député socialiste de Seine St-Denis a annoncé à l’avance sa position sur la question : il soutiendra le projet de loi sur le renseignement que l’on va débattre au parlement à partir d’aujourd’hui (Le Figaro). "Nous n’attentons en aucune manière aux libertés des Français", a-t-il déclaré.
L’élu regrette que l’on s’oppose de manière instinctive à l’idée. Il affirme que les moyens nouveaux recourus n’affecteront pas la sphère privé des citoyens, car le projet entre plutôt dans la lutte contre le terrorisme.
"Il faut avoir l’esprit un peu tordu pour penser que ce gouvernement, après ce qui s’est passé au mois de janvier, pourrait avoir autre chose en tête que de protéger les Français", a déclaré Bruno Le Roux.
François Hollande a annoncé pour la première fois le projet vers le début du mois de février. Durant sa conférence de presse, avant de s’envoler pour Berlin afin de rencontrer Angela Merkel dans le cadre de la médiation dans le conflit ukrainien, il a assuré qu’une loi sur le renseignement sera présentée au mois de mars et votée avant l’été.
Sur la ligne générale de cette loi, il a indiqué que c elaconsistera à des mesures prises pour surveiller les déplacements, à l’échelle nationale et européenne. "La République sera intraitable, implacable et irréprochable pour les libertés et le droit", a-t-il dit. Les attaques terroristes contre Charlie Hebdo et l’épicerie kasher de Vincennes sont les justificatifs de l’exécutif vers l’adoption de cette nouvelle disposition.