Pendant les vacances, les Réunionnais sont nombreux à se rendre sur le littoral pour se profiter de la fraîcheur de la mer. Avec la chaleur, certains restent dans l’eau même après l’annonce de la fin de la baignade surveillée.
À Boucan Canot, la baignade n’est autorisée que lorsque les maîtres-nageurs sauveteurs sont présents pour surveiller les personnes dans l’eau.
Mais à 17h30, les secouristes quittent leur poste. Ils demandent alors aux baigneurs de sortir de l’eau. Certains refusent et continuent de profiter de la mer jusqu’au coucher de soleil.
Lorsqu’ils partent, les maîtres-nageurs sauveteurs s’équipent d’un mégaphone et alertent les personnes présentes de la fin de la baignade. Une équipe se met à l’eau en jet-ski et demandent à ceux qui sont plus au large de retourner sur le sable.
"Ensuite, notre devoir est d’appeler le CROSS et de leur signaler qu’il reste des gens dans l’eau. À ce moment-là, ils relaient l’information à la gendarmerie qui eux viennent généralement sortir les gens de l’eau", explique un maître-nageur sauveteur.
Parmi les baigneurs, les réactions sont différentes.
"La Réunion a fait un investissement sur les filets requins. Donc, la plage est protégée. Pendant toute la journée, qu’il y ait des maîtres-nageurs ou pas, on va se faire manger. Donc ça veut dire qu’il n’y a pas de requin. Après, on surveille la baignade pour les noyades et ceux qui ne savent pas nager mais après, c’est aux risques et aux périls des gens."
"Cette réglementation ne tient pas la route, soit on fait confiance au filet, soit on ne le fait pas, surtout quand on sait que tous les matins, il est vérifié."
"On est déçu mais il vaut mieux respecter les règles. C’est pour notre sécurité avant tout. Donc, je trouve que c’est bien."
"Je vais peut-être me mettre au bord mais sans plus. C’est un risque à prendre. C’est Boucan Canot, il faut faire attention."