Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont déplacés à La Réunion durant la campagne électorale. Ils ont tous les deux évoqués la crise requin.
Une nouvelle attaque de requin s’est produite ce week-end à La Réunion. Adrien Dubosc a perdu la vie après avoir été mortellement mordu par un squale.
Il s’agit de la deuxième attaque de requin mortelle en un peu plus de deux mois à La Réunion.
Les candidats encore à l’élection présidentielle se sont rendus tour à tour à La Réunion et ont tous deux évoqués leur position sur la crise requin.
"Il y a des protections qui sont faites. On est dans une réserve naturelle donc il y a des protections de poisson et ont arrive à ce déséquilibre. À la fois, il y a un problème de sécurité pour les Réunionnais et les Réunionnaises. Ensuite, il y a un problème de conflit d’usage : on ne peut plus exploiter le tourisme, les activités sportives et à côté on pourra exploiter les activités marchandes si on rouvre cela", a déclaré Emmanuel Macron sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
"Je considère que si c’est nécessaire ou utile pour préserver la sécurité, ça ne me choque pas outre-mesure de tuer les requins. Mais je sais qu’il y a débat scientifique sur ce sujet. Je sais qu’il y a débat, je laisse aux scientifiques de déterminer si c’est une mesure adéquate", a déclaré Marine Le Pen sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion.