Durant le pont d’ascension, une chaleur exceptionnelle a traversé la France. Environ 300 bouches d’incendie ont été ouvertes.
Ce week-end de l’Ascension, une vague de chaleur jamais enregistrée depuis 1880 a étouffé les villes de France. Sur le plateau de France 3, le présentateur météo Jean-Marc Souami a indiqué que le record aurait été battu. C’est notamment le cas à Nantes avec 32,8 degrés, Niort avec 32,4 degrés ou Metz 32 degrés, et même 33 et 34 degrés sur une grande partie du Nord du pays. Il a ajouté que cette chaleur est due à un anticyclone centré sur l’Europe centrale et une dépression sur le golfe de Gascogne.
Pour faire face à cette forte chaleur, certaines personnes n’ont pas hésité à ouvrir les bouches d’incendie pour se rafraîchir. Le capitaine Guillaume Fresse, porte-parole des pompiers de Paris a indiqué à l’AFP que Samedi, on leur a informé de l’ouverture de près de 200 bouches d’incendie et plus d’une centaine, le Dimanche après-midi en Seine-Saint-Denis.
En seulement deux jours, les pompiers de Paris ont relevé au total 300 bouches d’incendie ouvertes. Les riverains des bouches d’incendies anoncent des inondations de caves et de parkings.
A la suite de ces circonstances, les pompiers ont expliqué à la population depuis Twitter, l’impact de ces actes. "Fortes #chaleurs : se rafraîchir avec les bouches d’incendie, mauvaise idée !". Ils ont par la suite cité des conséquences telles qu’un "manque d’eau" ou un "débit insuffisant " dans le cas où les pompiers sont contraints d’éteindre un incendie, des inondations d’"équipements électriques et des caténaires" de voies ferrées et les risques d’électrocution et d’accidents sur la voie publique. Ils ont surtout souligné le fait que les bouches d’incendie sont réservées uniquement aux pompiers, pour assurer la sécurité de tous.
Fortes #chaleurs : se rafraîchir avec les bouches d’incendie, mauvaise idée !https://t.co/KUpw8F1BTo pic.twitter.com/FaJv9PEo3R
— Pompiers de Paris (@PompiersParis) 28 mai 2017