François Fillon engrange les soutiens après être arrivé en tête au premier tour de la primaire dimanche 20 novembre. Des soutiens qui le confortent pour affronter sereinement le second tour. Dans une interview François Fillon s’est montré prêt à endosser le costume de président.
La campagne pour la primaire de la droite et du centre a repris lundi avec un duel rude entre François Fillon, candidat plébiscité au premier tour et désormais grand favori, et un Alain Juppé distancé, qui aura du mal à rattraper son retard. Dès lundi soir, François Fillon était l’invité du 20 heures de TF1.
Convaincu que ses 44% obtenus auprès de plus de 4,1 millions d’électeurs sont construits "depuis des années", François Fillon s’est montré prêt à endosser le costume de président : "Le score que j’ai fait au premier tour de cette primaire signifie des responsabilités écrasantes pour engager le redressement de notre pays". François Fillon estime que les Français qui ont voté pour lui au premier tour de la primaire avaient connaissance de son programme, et donc qu’ils le soutiendront également dimanche prochain pour le second tour. "Je reconnais que mon programme est difficile ... Pour que ces Français aient choisi à un pourcentage aussi élevé de me soutenir c’est qu’ils ont adhéré à ce projet, donc je ne crains pas de retournement", a-t-il assuré.
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L’ancien Premier ministre a expliqué que durant plusieurs mois il a parcouru la France et a pu constater "la souffrance, la colère et je sais maintenant qu’il faut répondre à cette révolte". Comment y répondre ? Par son programme élaboré depuis près de trois ans. "J’ai construit un projet depuis trois ans", a-t-il lancé. François Fillon a en outre souligné qu’il a toujours eu la conviction que son projet rencontrerait l’attente des électeurs de la droite et du centre. "Ce que je propose, la diminution de la dépense publique, la libération du travail …. Ma réponse est qu’aujourd’hui, il faut un changement profond, une transformation du pays. La majorité des Français le souhaite", a-t-il déclaré.