Deux jouets en particulier, "Mon amie Cayla" et "i-Que", du fabricant hongkongais Genesis Toys inquiètent spécialement les défenseurs du droit des consommateurs. Il est en effet, possible de contrôler ces poupées à distance et de les transformer ainsi en petites espionnes.
Selon les explications fournies par une responsable de la section Services numériques au Conseil norvégien des consommateurs, Finn Myrstad auprès de l’AFP : "Il est très facile pour n’importe qui de se connecter à la poupée. Donc si vous êtes à proximité de la poupée et qu’elle est allumée, il est facile pour un inconnu par exemple de se connecter et de parler au travers de la poupée et d’écouter ce que les gens disent au travers de cette connexion".
Pour pouvoir contrôler ces poupées à distance, il suffit de recourir à l’utilisation d’une application sur téléphone ou tablette, d’où la crainte d’un risque de piratage et d’espionnage jugé élevé par ceux qui pointent du doigt la mise en vente de ces jouets.
Des associations aussi bien européennes qu’américaines ont pris la décision de porter cette affaire devant les tribunaux.
Pas moins de 18 associations vont porter plainte à l’encontre du Hongkongais Genesis Toys ainsi qu’une autre compagnie du nom de Nuance communications.
Certains utilisateurs ont déclaré que les paroles sortant de la bouche des poupées sont enregistrées par une boite dans la technologie de reconnaissance vocale qui n’est autre que Nuance communications. Pour sa défense, celle-ci déclare faire une collecte de données dans l’optique d’améliorer les produits développés.