Le préfet Dominique Sorain était en direct dans le 12h30 d’Antenne Réunion. Il réagit au double meurtre des policiers en Yveline. Un recueillement dans tous les commissariats de France a eu lieu aujourd’hui, tout comme une minute de silence également à la préfecture.
Des drapeaux en berne sur les édifices et un moment de recueillement dans tous les commissariats de France, pour ce policier et son épouse tués dans les Yvelines au nom de Daech.
"Nous connaitrons de nouvelles attaques", affirmait ce mercredi matin le Premier ministre Manuel Valls. La menace terroriste est-elle à un niveau "maximal" ?
"Nous devons être constamment vigilants, comme on l’a vu après cet acte barbare qui s’est produit dans l’Hexagone. Depuis que l’état d’urgence a été proclamé, nous sommes sur un niveau d’alerte maximum, y compris à La Réunion. Nous ne pouvons pas exclure des risques d’agressions. Nous ne sommes pas exactement dans la même situation qu’en Métropole. Mais la police et la gendarmerie travaillent au quotidien, de façon souterraine aussi... pour assurer tout ce travail de prévention de radicalisation violente", indique Dominique Sorain.
Le préfet de La Réunion de préciser les missions des forces de l’ordre : "Cela passe par l’identification des individus qui nous sont signalés, qui sont repérés par des services. Et c’est ce qui permet d’assurer la sécurité de nos concitoyens au quotidien."
En effet, depuis le début de l’année, 182 personnes ont été interpellées à La Réunion. La question se pose de savoir si ce contexte va conduire ou pas à de nouvelles dispositions, à des mesures nouvelles.
"Au plan national, des mesures sont étudiées. Mais, dans le cadre de l’état d’urgence, il y a un certain nombre de possibilités, qui passe par une mobilisation de l’ensemble des services".
Retrouvez l’intégralité de l’interview de Dominique Sorain, préfet de La Réunion, dans la vidéo ci-jointe.