Les juges suspectent l’existence de nouveaux complices des terroristes des attentats du 13 novembre 2015. Ils pensent que d’autres membres de Daesh se trouvent sur le sol européen.
Le travail des magistrats en charge de l’enquête sur les attentats du 13 novembre 2015 est titanesque, fait remarquer le site 20minutes.fr. Ils pourraient délivrer de nouveaux mandats d’arrêt dans les semaines à venir, d’après des sources de France Inter. En effet, ces juges soupçonneraient plusieurs membres de Daesh de s’être rendus en Europe pour commettre de nouvelles attaques, dans la foulée des attentats de Paris.
Parmi ces suspects clés dans le cadre de l’enquête sur les attentats du 13 novembre 2015 figurent les deux hommes, un Algérien et un Pakistanais. Ils sont incarcérés depuis le 10 décembre 2015. Retrouvés en Autriche grâce aux empreintes qu’ils avaient laissées à leur arrivée en Grèce parmi des réfugiés, les deux hommes ont été interpellés dans un foyer d’accueil. Leurs versions ont varié tout au long des interrogatoires, et ils auraient avoué avoir été choisis par Daesh pour commettre des attentats en France.
Un numéro de téléphone retrouvé sur l’un des deux hommes aurait été appelé par l’un des kamikazes du Stade de France. D’autres appels téléphoniques des deux hommes les relieraient directement avec la planque dont le djihadiste se servait à Athènes début 2015.
Partis en Syrie en 2014 et 2015, les deux hommes voulaient rejoindre la France après les attentats du 13 novembre 2015 comme le prouvent les billets de train Vienne-Paris consultés par les deux suspects. Les juges estimeraient que d’autres personnes pourraient être liées aux projets terroristes fomentés par Daesh.