Les militaires du 2e RPIMA sont en exercice cette semaine à la Plaine des Cafres, avec la simulation d’une intervention en pays extérieur, où les militaires doivent reprendre le contrôle d’un village.
Une manifestation dégénère au coeur de Bourg-Murat. Les militaires venus sécuriser la zone sont pris à partie. Ils doivent riposter et ramener le calme.
Cet exercice qui a aujourd’hui pour théâtre le Champ de Foire de Bourg-Murat permet aux hommes de se mettre en situation réelle. Des ennemis sont repliés dans les zones végétales. Des lycéens tamponnais jouent le rôle des manifestants.
"Nous étions venus défendre notre territoire. Et après, il y a eu toutes les rafales, et nous avons dû nous cacher".
Ce jeune de confier ce qui lui a le plus marqué : "Les tirs, c’est impressionnant parce que ça résonne et les balles volent de partout.
Plusieurs équipes sont mobilisées. un commando du régiment intervient également. Toute la chaîne est déployée, y compris les équipes médicales. Ce type d’exercice est réalisé en moyenne 4 fois par an.
"L’avantage de cet exercice est de pouvoir le faire en terrain libre sur le secteur de Bourg-Murat. Ce qui a permis de nous déployer et de faire du combat dans une zone à peu près réelle, qui ressemble aux différents terrains d’opérations sur lesquels nous pourrions intervenir", explique le lieutenant colonel Murat, chef de corps du 2e Régiment de parachutes et d’infanterie de marine (RPIMA).
La dernière grosse mission du 2e RPIMA fut de récupérer des ressortissants français aux Comores il y a 20 ans. Le régiment fait partie des forces armées de l’océan Indien. Le régiment peut intervenir dans la zone mais aussi sur l’île.
"Une mission d’abord sur le territoire national, donc au profit de la population. C’est lorsque le RPIMA intervient au profit des différents plans Orsec comme le plan Cyclone, le plan Volcan ou le plan Feu de forêt, pour intervenir sur une crise dans l’un de ces pays. Le premier objectif étant d’évacuer un ressortissant français".
À l’occasion de cet exercice 250 personnels sont mobilisé. Les parachutes bénéficient de l’appui de l’hélicoptère Panther du navire Floréal mais aussi de l’avion Casa du détachement Air 81.