Ancien premier ministre, François Fillon, explique pourquoi il soutient Didier Robert aux Régionales et évoque ses solutions pour relancer l’économie française.
François Fillon, ancien premier ministre du gouvernement Sarkozy, membre du parti Les Républicains, soutien affiché de Didier Robert aux élections régionales, est l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
Au sujet du voyage de George Pau-Langevin en jet privé, François Fillon ne veut pas commenter : "Je ne polémique pas sur ce sujet, je ne connais pas les contraintes. On est assez loin du moi président que nous avait lancé François Hollande."
Quant à son soutien au président sortant du conseil régional aux élections de décembre, il lance : "Je considère Dider Robert comme un remarquable président de Région. Il est dynamique, il a des projets, il est proche des Réunionnais."
Pour ce qui de la présence d’élus sur la liste électorale des Régionales de Didier Robert, François Fillon déclare : "Ce sont des citoyens, ce sont des élus, il n’y a pas de règle qui empêche les élus de faire partie du conseil régional en étant mère. Il y a une loi qui concerne les mandats parlementaires et locaux. Ce sont les électeurs qui vont dire si c’est loyal."
François Fillon explique pourquoi il demande un vote sanction contre le gouverment : "C’est parfaitement approprié par ce que le pays va très mal. La France est passée de la 5è à la 6è place des puissances économiques et il y a beaucoup de colère dans le pays. On choisit des candidats qui ont une étiquette politique, et qui soutiennent ou non le gouvernement."
Il évoque des solutions pour relancer l’économie : "Je pense qu’il faut un vrai choc aujourd’hui pour permettre à la France de redevenir la première force européenne. Il faut abaisser la fiscalité sur le capital, il faut donner de la liberté aux français. Les professions, les territoires ont besoin d’une plus grande liberté."
François Fillon aborde aussi le sujet des particularités régionales : "On a des réglementations trop tatillonnes sur la métropole et frise l’absurde dans des territoires à 9 000 kilomètres. Je suis pour des règles plus allégées avec des principes fondamentaux de la République. Après, il faut adapter la législation au territoire et sa culture."
Autre suggestion de l’ancien premier ministre, une allocation sociale unique : "Il faut rassembler l’ensemble des allocations pour avoir des allocations personnalisées qui correspondent au quotidien. Sur le budget, une partie de l’argent ne va pas aux personnes dans le besoin mais vers la gestion."
Au sujet de la Nouvelle Route du Littoral et de l’attribution des marchés, il affirme : "C’est un chantier nécessaire, il y a fait une quasi unanimité au moment où la décision a été prise."
François Fillon évoque aussi son livre qu’il a promu lors de sa visite à La Réunion : "Ce n’est pas un programme, je parle de moi, de mon parcours, du tour de France qui montre que les Français veulent un changement profond. Je parle d’engagements."
Il explique pourquoi l’avoir publié à plus d’un an des élections présidentielles : "Si on veut prendre des décisions radicales qui vont permettre de revenir au plein emploi, il faut dire les choses à l’avance."