Internet est un espace de liberté, mais également de propagande ou de désinformations. Les contenus partagés sur les réseaux sociaux faisant l’apologie de la haine et du terrorisme sont surveillés et peuvent être sévèrement punis.
Prudence sur le partage de contenus sur Internet
Utiliser Internet et les réseaux sociaux. Une pratique quotidienne pour Louis-Philippe. Le jeune homme fait attention aux contenus qu’il partage. "Dans le doute, je ne préfère pas partager. Parce que je ne sais pas si c’est vrai, à part si ce sont des images du style “Pray for Paris”, ou “Nous sommes Paris”, oui, ça c’est évident".
Augmentation des signalements depuis les attentats de Paris
Depuis les attentats perpétrés vendredi en Métropole, le nombre de signalements a fortement augmenté. En début de semaine, des jeunes ont été entendus par la police parce qu’ils ont commenté un commentaire avant les attentats, et mettant en garde la population d’un éventuel acte terroriste.
"Nous sommes justement appelés à être très vigilants. Nos services de renseignements territoriaux et même les services intérieurs de sécurité effectuent des enquêtes, afin de savoir si justement on doit prendre ces révélations de façon sérieuse ou pas", indique Mickaël Payet, membre unité SGP Police.
Internet est un espace de liberté, mais aussi de propagande et de désinformations en tous genres.
Un prise de conscience des sanctions encourues
Les usagers doivent prendre conscience de leurs publications dans cet espace public.
"Le complice est puni comme l’auteur principal. Donc en fait, à chaque infraction va correspondre une peine", explique Laurent Payen, avocat au Barreau de Saint-Denis.
Les sanctions peuvent aller jusqu’à 7 ans de prison, et 100 000 euros d’amende.