L’incident raciste après la rencontre PSG-Chelsea a indigné nombreuses personnalités politiques, aussi bien en France que de l’autre côté de la Manche.
Suite aux évènements du metro parisien, le club de Chelsea a annoncé jeudi 19 février avoir temporairement interdit de stade trois de ses supporteurs soupçonnés d’être concernés dans l’incident, rapporte Le Monde. La victime présumée a porté plainte jeudi. Le parquet de Paris s’est alors saisi de l’affaire et a ouvert une enquête pour "violences volontaires en raison de la race dans un moyen de transport collectif de voyageurs".
La vidéo, prise par un témoin, montre une dizaine de supporteurs de Chelsea repousser à plusieurs reprises un homme noir pour l’empêcher de monter dans une rame de métro à la station Richelieu-Drouot (9e arrondissement). Par la suite, les mêmes individus chantent "nous sommes racistes, nous sommes racistes, et on aime ça".
Sur des réseaux sociaux, la scène a suscité indignation et embarras en France et au Royaume-Uni, où David Cameron a qualifié l’incident d’"extrêmement choquant et inquiétant". Jeudi soir, le premier ministre Manuel Valls est revenu sur l’affaire et s’est dit "touché et indigné".
La Ligue de football professionnelle (LFP) a déclaré se porter partie civile, selon son président, Frédéric Thiriez. L’UEFA également, par l’intermédiaire de son président Michel Platini, n’a pas été insensible par l’incident. Il a déclaré jeudi que l’instance européenne reste impuissante pour procéder à des sanctions, vue que les fait se sont déroulés dans le métro et non sur un terrain ou dans un stade.