Retrouvez dans les salles obscures de La réunion le nouveau film de Clint Eastwood, ’American Sniper’ avec Bradley Cooper dans le rôle titre. Il faut savoir que le long-métrage, parmi les favoris aux derniers Oscars, est tiré d’une histoire vraie.
Tireur d’élite des Navy SEAL, Chris Kyle (Bradley Cooper) est envoyé en Irak dans un seul but : protéger ses camarades. Sa précision chirurgicale sauve d’innombrables vies humaines sur le champ de bataille et, tandis que les récits de ses exploits se multiplient, il décroche le surnom de "La Légende".
Cependant, sa réputation se propage au-delà des lignes ennemies, si bien que sa tête est mise à prix et qu’il devient une cible privilégiée des insurgés.
Malgré le danger, et l’angoisse dans laquelle vit sa famille, Chris participe à quatre batailles décisives parmi les plus terribles de la guerre en Irak, s’imposant ainsi comme l’incarnation vivante de la devise des SEAL : "Pas de quartier !" Mais en rentrant au pays, Chris prend conscience qu’il ne parvient pas à retrouver une vie normale.
Au casting du film, on retrouve également Sienna Miller (Taya Renae Kyle), Luke Grimes (Marc Lee), Jake McDorman (Biggles), Cory Hardrict (D/Dandridge), et Navid Negahban (Sheikh al-Obeidi).
’American Sniper’ s’inspire de la vie et du livre autobiographique de Chris Kyle, un sous-officier de la marine américaine et tireur d’élite d’exception qui aurait tué plus de 200 personnes pendant la Guerre d’Irak. De retour en Amérique, il a ouvert un centre de formation pour apprentis tireurs d’élite au Texas, et publia un roman, dans lequel il dit ne regretter aucun de ses actes. Le 2 février 2013, Chris Kyle est assassiné par un jeune ex-marine de 25 ans, Eddie Ray Routh.
Polémique et Oscars
Les détracteurs du film ’American Sniper’ estiment que celui-ci fait l’apologie du meurtre, véhiculant des idéaux antimusulmans. Du côté de la presse américaine, le Boston Globe disait qu’Eastwood "promeut la réputation des snipers", alors que le Guardian qualifie le long-métrage de "moralement ambigu et émotionnellement complexe". Le Washington Post, de son côté, insiste sur la dimension politique du long-métrage, "acclamé par les conservateurs, mais aussi critiqué par les libéraux qui reprochent au héros son plaisir de tuer".
Cette année aux Oscars, le film a été nominé 6 fois, mais n’a remporté qu’une statuette, celle du Meilleur montage de son pour Alan Robert Murray et Bub Asman.
Retrouvez la bande-annonce :