La journaliste américaine E. Jean Carroll accuse Donald Trump de l’avoir violée dans les années 90. Le jeudi 24 novembre, elle a relancé son action en justice civile contre l’ancien président, grâce à une loi à New York protégeant les victimes d’agressions sexuelles.
Depuis 2019, une double affaire judiciaire de viol et de diffamation présumés oppose E. Jean Carroll (78 ans) et Donald Trump (76 ans) devant la justice fédérale civile de Manhattan. Dans la procédure en diffamation, la journaliste avait attaqué l’ancien président au civil en novembre 2019, l’accusant de l’avoir diffamée pour avoir jugé de "mensonge complet", ses allégations de viol dans une cabine d’essayage d’un magasin à New York en 1995 ou 1996.
Donald Trump - qui était alors en exercice (2017-2021) - avait assuré ne pas la connaître, et qu’elle n’était même "pas son genre de femme". Concernant les accusations de viol, l’autrice n’avait pas pu déposer plainte en 2019 car les faits allégués étaient prescrits.
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Pourtant, le jeudi 24 novembre une nouvelle loi de l’État de New York, l’‘Adult Survivors Act’, est entrée en vigueur. Elle permet, durant un an, aux victimes d’agressions sexuelles de réactiver leurs anciennes plaintes et réclamer un procès au civil, soulignent France Info et d’autres médias nationaux.
Dans l’introduction de la plainte qui est donc aujourd’hui recevable, l’ancien président républicain y est accusé qu’il y a environ 27 ans (...) "dans le grand magasin de luxe Bergdorf Goodman sur la Cinquième Avenue à New York (de) s’être saisi de E. Jean Carroll, de l’avoir plaquée et coincée contre la paroi d’une cabine d’essayage avec son épaule et de l’avoir violée".
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