Dans la nuit de mardi à mercredi, l’Assemblée nationale a adopté des retouches au budget 2022, avec plusieurs rallonges anti-inflation. L’exécutif n’a pas eu à recourir à l’article 49.3 de la Constitution.
L’Assemblée nationale a adopté le projet de budget rectificatif 2022 dans la nuit du mardi 8 au mercredi 9 novembre. Le texte, validé en première lecture avec 181 voix contre 137, vise à amortir le choc de l’inflation pour cette fin d’année.
Le recours à l’article 49.3 de la Constitution n’est finalement pas nécessaire. Le texte a pu être adopté en première lecture grâce à l’abstention des groupes d’opposition LR et socialistes, satisfaits que certaines de leurs propositions aient été entendues.
Le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, a affirmé que "le texte a été sensiblement enrichi" lors des débats. Il estime que "l’Assemblée nationale a adopté "des mesures essentielles pour continuer à protéger le quotidien des Français".
Le versement d’un chèque énergie de 100 à 200 euros pour les foyers les plus modestes est prévu dans le projet. Des crédits seront ouverts pour des aides aux agriculteurs. Le budget rectificatif contient, par ailleurs, des mesures visant à soutenir les universités face à la hausse des prix de l’énergie, et les armées face à celle du carburant. Il prolonge également la ristourne de 30 centimes par litre à la pompe jusqu’à mi-novembre.
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