Ce collège situé dans le district de Muzaffarpur, dans l’État de Bihar en Inde figure désormais sur une liste noire. A l’avenir, il ne pourra plus organiser des examens.
Cet incident a eu lieu il y a une dizaine de jours dans le cadre de l’examen d’admission au concours du BiEC Combined Entrance Competition Board (BCECEB). Des membres du personnel de l’établissement de Muzaffarpur, dans l’État de Bihar en Inde ont pris des ciseaux et des lames de rasoir pour couper les manches des vêtements des élèves. D’après les informations du Times of India, les jeunes femmes auraient déjà été prévenues de ne pas mettre des robes à manches longues. Un protocole qui a été mis en place pour éviter la triche. Mais apparemment, certaines seraient passées outre les recommandations. Une fois la procédure anti-triche achevée, les élèves pouvaient entrer dans le bâtiment des examens. Des policiers ont monté la garde.
Des parents des étudiantes ont explosé de colère à la suite de cette affaire. Une pluie d’indignation a également éclaté sur les réseaux sociaux. Afin de justifier la coupe des manches, le responsable de l’éducation du district, Lalan Prasad Singh, a déclaré que cela a été fait en guise de protection des candidates. "L’intention est compréhensible et [l’école] a pris soin de n’impliquer que du personnel féminin, mais le problème était que les candidates ont été obligées de redimensionner leurs manches à la vue de tous", a expliqué le responsable cité par 20 Minutes.
Une enquête est en cours afin d’identifier les responsables de cette affaire. Lalan Prasad Singh a affirmé que l’école a été placée sur une liste noire et ne pourra plus organiser des examens à l’avenir. Par ailleurs, une procédure d’exclusion a été décidée pour le commissaire d’examen. L’Est de l’Inde est souvent le théâtre de triche avec des conséquences critiques. En février dernier, près de 1 000 étudiants étaient expulsés par le gouvernement de l’Etat de Bihar pour avoir triché aux épreuves.
Bizarre dress code in Bihar : Students not allowed to wear full sleeve tops in exam halls pic.twitter.com/p9LnL7kFcD
— EconomicTimes (@EconomicTimes) 14 mai 2018