L’association "Zéro Déchets La Réunion", excédée par l’obsolescence programmée des appareils électroménagers a décidé de monter au créneau. Leur objectif : interpeller les députés pour qu’une Loi encadre la gestion des équipements.
Les membres de l’association "Zéro Déchets La Réunion" se mobilisent pour dénoncer l’obsolescence programmée.
Matériel qui tombe en panne, pièces impossibles à trouver... Trop souvent nos appareils se retrouvent en déchetterie alors qu’ils seraient facilement réparables.
L’association "Zéro Déchets La Réunion" interpelle les députés afin qu’une loi encadre mieux la gestion de ces équipements. Une discussion qui devrait avoir lieu mercredi 16 mai à Paris lors d’un table ronde. "Nous voulons informer les acteurs concernés : commerçants, producteurs d’appareils et de logiciels", explique Alain Busser, membre de l’association.
Baisse de la TVA sur les réparations, mise à disposition de documents techniques, disponibilités des pièces détachées pendant 8 à 12 ans... Nombreuses sont les propositions faites par l’association "Zéro Déchets La Réunion" pour palier à cela.
Les consommateurs ne veulent plus être soumis à la durée de vie limitée de leurs appareils.
Des produits toujours plus performants mais moins résistants. Nombreuses sont les industries qui fondent leur stratégie sur une surconsommation des produits. Mais désormais cette pratique est fortement remise en cause.
Produits obsolètes ou passés de mode..., l’accélération technologique joue un rôle important dans le concept d’ obsolescence programmée.
L’obsolescence programmée est définie par la loi sur la transition énergétique comme étant : "L’ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement".
Depuis 2015, elle est qualifiée comme un délit, punissable de 300 000 euros d’amende et deux ans de prison.