La facture des impôts s’est alourdie pour la première fois depuis 2012. Elle regroupera tous les impôts, taxes et autres cotisations versés par les ménages et les entreprises.
Financement des services publics
Le montant total des prélèvements pour l’an prochain est de 1 009,6 milliards d’euros. Ces prélèvements obligatoires incluant les impôts, taxes et autres cotisations versés par les ménages et les entreprises serviront pour le financement des services publics fournis par l’État, les collectivités locales et la Sécurité sociale. Cette prévision émanant du ministère de l’Économie a été évoquée cette semaine dans un rapport parlementaire. Ce dernier a été rendu public en marge des débats consacrés au "programme de stabilité" la feuille de route budgétaire livrée chaque année au printemps à la Commission européenne.
Une hausse de 95 milliards d’euros
Après calcul, il a été révélé que, pendant le quinquennat de François Hollande, les taxes et toutes les cotisations sociales auront connu une hausse de pratiquement 95 milliards d’euros, rapporte Le Parisien. Une situation qui semble contredire le message gouvernemental sorti depuis des mois sur la baisse des impôts. Mais d’après Bercy, le taux de prélèvements obligatoires à savoir les impôts jaugés à l’aune du PIB devrait en 2017 se situer au même niveau qu’en 2012. En d’autres termes, il s’agirait en 2017 de retourner à la case départ.
Une situation post crise 2008
Après analyse de la situation, la facture fiscale totale entre 2007 et 2012 durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy s’est également alourdie de 95 milliards d’euros. Il serait donc faux de dire que les contribuables n’auront jamais autant payé d’impôts. Pour trouver une explication à cette hausse des impôts, il faut remonter à la situation post crise 2008. Tous ces gouvernements, de droite comme de gauche, sommés de réduire les déficits, ont opté pour la hausse des impôts.
Consultez notre dossier sur l’économie en France.