Deux jeunes filles âgées de 19 ans et 20 ans ont été victimes d’un viol collectif à Toulouse, sur un parking d’une discothèque. Les enquêteurs de la Brigade criminelle et de répression des atteintes aux personnes sont parvenus à identifier une dizaine d’hommes, sitôt interpellés.
Une vaste opération policière a eu lieu à Toulouse en marge d’une enquête dans l’affaire d’un viol collectif subi par deux jeunes filles dans la nuit du 23 au 24 janvier, sur le parking d’une discothèque de Ramonville. Mercredi matin, une centaine de policiers et gendarmes ont investi la Cité de l’Espace, une quarantaine de fonctionnaires de la sécurité départementale appuyés par une soixantaine de gendarmes mobiles et un hélicoptère ont procédé à Toulouse à 4 interpellations. Cinq autres interpellations ont eu lieu à Pau. Une autre personne a été également entendue.
Il s’agit d’hommes âgés, pour la plupart, de 18 ans à 27 ans, tous membres de la communauté des gens du voyage. Des prélèvements ADN ont été effectués sur ces suspects afin de les comparer aux traces relevées sur les victimes lors de leur examen par le médecin légiste. Les gardes à vue devaient être prolongées.
Les deux jeunes filles victimes d’agressions sexuelles atroces
Agées de 19 et 20 ans, les victimes ont été en état de choc à leur arrivée au commissariat pour porter plainte. Aux policiers, elles racontent qu’elles étaient abordées par deux jeunes hommes alors qu’elles se "reposaient un peu" à l’entrée d’une discothèque. En état d’ébriété, elles ont suivi les deux hommes sans penser que ces derniers leur aient tendues un piège. Dans un véhicule deux autres hommes les attendaient déjà. Tout bascule, sans ménagement, "l’une d’entre elles a été contrainte à de nombreux rapports sexuels avec plusieurs partenaires", révèle une source proche de l’enquête. Son amie, elle aussi, a subi des viols. La scène d’horreur aurait duré plusieurs heures avant que leurs bourreaux ne les laissent repartir.
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