Andry Rajoelina s’écarte des Accords de Maputo et de l’Acte additionnel d’Addis-Abeba. Il a ainsi choisi de suivre la voie unilatérale pour mettre fin à la crise politique de Madagascar.
Hier, lors d’un débat télévisé tenu au Palais d’ Iavoloha, le président de la transition, qui a officialisé la fin de la cohabitation avec les trois mouvances, a annoncé l’organisation des élections législatives le 20 mars prochain.
Justifiant sa décision, le numéro 1 du régime a soutenu que le pouvoir appartient au peuple et la solution doit venir de lui, tout en ajoutant que tout le monde peut se porter candidat même les exilés politiques. D’après lui, les malgaches éliront le parlement qui, à son tour, proposera le Premier ministre qui sera alors nommer par le Président de la transition.
Pour ces législatives, Andry Rajoelina qui a promis de tenir des élections libres et transparentes, a évoqué la mise en place de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Elle se chargera d’organiser la députation tandis que le gouvernement jouera un rôle de facilitateur.
En ce qui concerne le gouvernement, au président de réitérer qu’il ne s’avère pas nécessaire de changer de gouvernement en l’espace de trois mois, ni de nommer un nouveau Premier ministre, en lieu et place d’ Eugène Mangalaza.