Depuis maintenant trois jours, les scientifiques de l’Observatoire du Piton de la Fournaise relèvent une augmentation de l’activité sismique mais aussi des "déformations continues". La probabilité d’une éruption est de plus en plus forte. Le préfet de La Réunion a décidé de déclencher l’alerte 1 : « éruption probable ou imminente » du plan ORSEC Volcan ce jeudi à 9h30.
Nos confrères du Journal de l’Ile révélaient hier soir que le volcan affiche des signes de réveil.
Joint par téléphone ce jeudi 30 juillet, Nicolas Villeneuve, le directeur de l’Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise explique qu’une augmentation de la sismicité est suivie de près depuis maintenant trois jours.
Autres observations réalisées par les scientifiques : des déformations continues pourraient être des signes précurseurs d’une éventuelle éruption.
Ce jeudi matin, les scientifiques ont également observé plusieurs séismes ainsi que des arrivées de gaz enregistrés par matériel.
Toujours selon Nicolas Villeneuve, aucune hypothèse n’est écartée pour les heures à venir. L’alerte du 6 juillet se confirme.
Pour Nicolas Villeneuve : "Le volcan fait des siennes" et les scientifiques sont donc en alerte et ils suivent de près l’activité du Piton de la Fournaise.
Piton de la Fournaise : passage en alerte 1, éruption probable ou imminente
Ce jeudi, l’observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise enregistre depuis quelques heures, "une sismicité en très forte augmentation, un pic de dégagements de gaz et une déformation du cratère présageant la possibilité d’une éruption imminente".
Une éruption est donc probable à plus ou moins brève échéance.
Dans ces conditions, le préfet de La Réunion a décidé de déclencher l’alerte 1 : « éruption probable ou imminente » du plan ORSEC Volcan, jeudi 30 juillet 2015 à 9h30.
En conséquence, le secteur est en cours d’évacuation. "L’accès du public à l’enclos Fouqué, que ce soit depuis le sentier du Pas de Bellecombe ou depuis tout autre sentier, ainsi que le posé d’hélicoptère dans la zone du volcan, sont interdits jusqu’à nouvel avis".
La gendarmerie nationale et l’Office national des forêts (ONF) ont été chargés de veiller à l’application de ces mesures de sécurité sur le site.