Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a sévèrement condamné le vol massif d’explosifs survenu dans le site militaire de Miramas dans la nuit du 5 au 6 juillet. Il parle d’une défaillance grave qui nécessitera une condamnation.
Près de dix jours après le vol massif d’explosifs dans la caserne de Miramas (Bouches-du-Rhône), le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est exprimé ce mardi 14 juillet sur le sujet. Il a surtout évoqué d’une "défaillance grave, inacceptable", pour qualifier cette infraction commise au sein de ce site militaire où environ 180 détonateurs, des dizaines de grenades et de pains de plastic ont disparus.
La défaillance au niveau de la sécurisation du site a particulièrement été pointée du doigt lors de ce vol. En réalité, la caserne dispose peu de dispositifs de surveillance. Une situation inimaginable. C’est pour cela que le numéro un de la Défense nationale, a indiqué que "ceux qui ont failli" ne resteront pas impunis. Jean-Yves Le Drian entend prendre des mesures.
"La très grande majorité des sites est extrêmement bien protégé", lance le ministre, avant de poursuivre qu’ "il y a eu une défaillance qu’il faut condamner et punir lorsque tous les éléments seront portés à ma connaissance. Des moyens seront mis en œuvre pour y remédier et aussi pour prendre les mesures qui s’imposent contre ceux qui ont failli à un moment donné".
Sur ordre du patron de la Défense, une enquête de commandement a été ouverte. Elle a pour but d’analyser les faits et de découvrir les éventuelles responsabilités. Selon toujours les recommandations du ministre Jean-Yves Le Diran, une évaluation sous-quinzaine de la protection de l’ensemble des sites militaires de stockage de munitions devra être réalisé bientôt.