Les chiffres d’insertion professionnelle et de salaires du ministère de l’Enseignement supérieur ont permis de déduire le classement de meilleures universités de France.
Le palmarès réserve quelques surprises, observe Le Figaro. Le statut, la stabilité de l’emploi et le salaire brut annuel médian ont été comparés. L’une des surprises : en termes d’insertion, les grandes universités de Paris ne sont pas les meilleures.
Mais ces établissements parisiens jouissent d’un niveau de salaire à la sortie beaucoup plus élevé que la moyenne. Pour la filière droit, économie et gestion, le classement distingue les petites universités de province. En tête du classement, on retrouve l’université de Lorraine, à Nancy.
L’établissement rafle la première place grâce à son taux d’insertion professionnelle de 96% et le salaire médian estimé à 32 000 euros. C’est 4 000 euros de plus que l’université Bretagne-Sud, deuxième, qui jouit du même taux d’insertion.
Les grosses pointures parisiennes que sont l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Paris 2 Panthéon-Assas ne se retrouvent qu’aux 10e et 19e places, avec des taux d’insertion de 94 et 93%. Elles offrent pourtant des possibilités de rémunérations bien plus élevées, respectivement 35 900 et 39 700 euros, salaire médian le plus élevé de ce classement.
En moyenne, sur les 20 universités de ce classement, le taux d’insertion est de 94%, le salaire médian de 30 760 euros, et le pourcentage d’emploi stable s’élève à 78%. Sans surprise, les anciens étudiants issus des filières scientifiques ont un salaire médian plus élevé et occupent des emplois plus stables que les autres. Ils gagnent 32 426 euros par an, 94% d’entre eux ont un emploi trois ans après la fin de leurs études, dont 95% en tant que cadre ou professions intermédiaires.